3 décembre 2008

Bolivie - Sucre et Potosi (14 - 16.11)

Adios les Chicos, nos routes se séparent pour de bon cette fois, vous chez les Aztèques et nous direction le sud, non pas celui de Ferré, mais celui de la Bolivie ! Dernière p’tite soirée arrosée en jouant à des jeux dont seule Crystel a le secret… et… et voilà c’est fini ! Encore une fois un plaisir de faire un p’tit bout de voyage ensemble et bien rigolé ! See you in Geneva, we hope !

Vous l’aurez compris, on quitte la Paz et les cô-pains pour un voyage formidable de nuit, aux frontières du réel, tout ça pour aller à Sucre, ville blanche, où le pouvoir judiciaire de la Bolivie a ses bureaux. Un jour et une nuit, le temps de visiter le musée de l'art indigène (sur les tissages des cultures locales) et on reprend la route pour Potosi et ses mines autrefois fameuses.

Incroyable mais vrai, Potosi, la ville la plus haute du monde avec ses 4’070m d’altitude, fut une des villes les plus peuplées au monde durant le 16ème, loin devant Paris et Londres… Difficile de le croire, car à présent, cette ville n’est plus que le fantôme de ce qu’elle fut, bien qu’elle garde quelques vestiges coloniaux et un magnifique musée (Casa Real de la Moneda) !

Son mont riche (Cerro Rico) a été vidé de son tout son mineret d’argent et bon nombre de ses habitants ont déserté ou alors se sont tués à la tâche. Pas loin de 8 millions de mineurs sont morts ici, esclaves boliviens, africains… Les espagnols ont pillé ce mont jusqu’à la dernière, permettant ainsi de créer les bases du capitalisme en Europe !! La ville conserve actuellement une forte identité, particulièrement grâce aux mineurs, fiers, qui continuent de creuser la montagne, afin d’extraire d’autre minéraux, tels que le zinc et l’étain… La ville est inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco en raison de son histoire et de son architecture.


Venus jusqu’ici, on décide d’aller visiter les mines en compagnie d'un ancien mineur ayant passé 7 ans de sa vie sous terre. Auparavant, petit arrêt au marché où on trouve de quoi préparer en 2 temps 3 mouvements de la dynamite maison et un sachet de feuilles de coca pour les mineurs…


On ressortira moite de notre visite. Moins de 2h passées dans les galeries souterraines nous auront permis de nous rendre compte du travail inhumain des mineurs : chaleur étouffante, air irrespirable en raison des gaz toxiques. Dire qu’à l’époque, certains passaient plus de 4 mois sans entrevoir la lumière du soleil !

Potosi restera sans doute une de nos expérience les plus bouleversantes, intensives ! Qu’une chose à dire, soyons contents de travailler dans nos bureaux climatisés. Maintenant, on a bien saisi ce que veut dire l'expression : Aller à la mine!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

VOUS ETES CINGLES!!!
pote aussi

Anonyme a dit…

Dites - vous avez mis de l'or dans le colis??
Puss Puss,
Maman Christina

Anonyme a dit…

mineret...minaret
minerai...m'inairi pas